BLANCHIMENT D’ARGENT
Le blanchiment d’argent consiste à dissimuler l’origine de fonds obtenus illégalement afin qu’ils paraissent être issus de sources légitimes. Il n’est souvent qu’une composante d’autres infractions plus graves telles que le trafic de stupéfiants, le vol avec violence et l’extorsion.
Le blanchiment d’argent touche tous les domaines, y compris ceux les plus inattendus comme la criminalité environnementale, et a connu un réel essor avec l’avènement des cybermonnaies telles que le bitcoin.
Les bandes organisées font circuler les fonds obtenus illégalement dans le monde entier via des banques, des sociétés-écrans, des intermédiaires et des sociétés de transfert de fonds en vue de les réinjecter dans des sociétés et économies légales. De nos jours, ces bandes font régulièrement appel à des mules qui agissent en qualité d’intermédiaires, lesquelles ne savent parfois même pas qu’elles transportent des fonds illicites.
CRIMINALITÉ FINANCIÈRE
Cybermonnaies
L’avènement des cybermonnaies telles que le bitcoin facilite la criminalité financière, et en particulier le blanchiment d’argent.
First ligth
Cette opération cible les centres d’appel qui démarche leurs victimes pour les inciter à verser de l’argent.
PROBLÉMATIQUE
Le vol, la fraude, la tromperie, le chantage, la corruption, le blanchiment d’argent… Les moyens de gagner de l’argent illégalement ne manquent pas ! Ceux que l’on appelle les « criminels en col blanc » engrangent des bénéfices juteux en prenant peu de risques.
La criminalité financière va du simple vol ou fraude commis par des individus malintentionnés à des opérations d’envergure orchestrées par des criminels organisés
présents sur tous les continents. La gravité de ces activités criminelles ne doit pas être sous-estimée car, outre leurs répercussions économiques et sociales, elles sont souvent étroitement liées à la criminalité violente, voire au terrorisme.
La criminalité financière nous concerne tous et a gagné beaucoup de terrain grâce aux progrès technologiques rapides.
Les bandes organisées opèrent à l’échelle internationale afin d’éviter d’être repérées et les fonds volés franchissent plusieurs frontières physiques et virtuelles avant d’arriver à leur destination. C’est en cela que nos réseaux policiers mondiaux jouent un rôle crucial.
CRIMINALITE LIEE AUX VEHICULES
La criminalité liée aux véhicules sévit aux quatre coins du monde et entretient des liens étroits avec la criminalité organisée et le terrorisme.
1 Faibles risques
Le vol de véhicules est un bon moyen pour les criminels de gagner de l’argent sans prendre trop de risques.
2 VIN
Un numéro d’identification du véhicule unique est gravé sur chaque voiture.
Problématique
Le terme « criminalité liée aux véhicules » désigne le vol et le trafic de véhicules ainsi que le commerce illicite de pièces détachées. Ces activités portent atteinte aux biens personnels, aux entreprises, à l’économie et à la sûreté publique partout dans le monde.
Bien qu’il touche avant tout les propriétaires, le vol organisé de véhicules a également des conséquences financières pour les compagnies d’assurance, nuit à la réputation des constructeurs automobiles et est bien souvent lié à d’autres activités criminelles organisées.
Pour les groupes criminels organisés, l’achat, le transport et le commerce de véhicules volés sont un bon moyen de gagner de l’argent sans prendre trop de risques. Le trafic de véhicules volés sert généralement à financer et mener d’autres activités criminelles, telles que le trafic de stupéfiants, le trafic d’armes, le trafic de migrants et le terrorisme international.
Le marché illicite de pièces détachées constitue une autre source intéressante de revenus pour les organisations criminelles, qui y trouvent de nombreuses applications pratiques. Ce phénomène a bien entendu des répercussions financières pour le secteur, mais il met aussi en danger les automobilistes puisque les pièces détachées illicites peuvent ne pas respecter les normes de sécurité en vigueur.
Ces dernières années, l’utilisation d’Internet a entraîné une hausse significative de la revente de composants automobiles illicites ; il s’agit donc d’un enjeu majeur pour les services chargés de l’application de la loi, les constructeurs automobiles, les autorités réglementaires et les organismes de santé publique du monde entier.
CRIMINALITE MARITIME
Un environnement maritime sûr est essentiel pour le bon fonctionnement du commerce mondial et pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Pirateries, enlèvements et vols armés
Ces activités sont autant de menaces immédiates pour les navires marchands et les gens de mer.
La criminalité transnationale en mer
Les organisations criminelles se livrent aux trafics d’armes et de stupéfiants et à la traite d’êtres humains.
Le moyen le plus économique de transporter des marchandises et des matières premières en vrac à travers le monde est de les faire transiter par les océans et les eaux littorales. Plus de 90 % des marchandises mondiales sont transportées par la mer. La criminalité maritime nuit à la liberté de navigation et au commerce mondial et constitue une menace pour la sécurité internationale et la sûreté individuelle.
INTERPOL collabore avec des partenaires locaux, régionaux et internationaux afin de lutter contre la criminalité maritime à l’échelle mondiale et d’améliorer la gouvernance maritime. Son action s’organise autour de trois grands axes : facilitation de l’échange d’informations, renforcement des capacités des primo-intervenants et des services chargés de l’application de la loi, et mise en place de partenariats internationaux et intersectoriels.
CRIMINALITE ORGANISEE
Les réseaux de criminalité organisée valent des milliards de dollars et opèrent dans de nombreux domaines de la criminalité.
En règle générale, les réseaux de criminalité organisée se livrent à de très nombreuses activités criminelles dans plusieurs pays. Cela peut comprendre la traite d’êtres humains, le trafic de drogues, le trafic de marchandises et d’armes illicites, les vols à main armée, la contrefaçon et le blanchiment d’argent.
– Il s’agit d’une activité mondiale
Avec des revenus évalués en milliards de dollars, les activités des réseaux criminels se présentent comme celles de sociétés internationales légitimes. Elles s’appuient sur des modèles opérationnels, des stratégies à long terme, des hiérarchies, et même sur des alliances stratégiques, qui servent un seul et même but : générer le maximum de profits avec le minimum de risque.
“Les membres des groupes de criminalité organisée partagent souvent un lien commun, comme un lien géographique, un lien ethnique, voire un lien de parenté.”
Cette relation se fonde sur un lien étroit et indéfectible qui promeut la dévotion et la loyauté.
CORRUPTION
La corruption est universelle. Elle affecte toute les régions du monde et tous les groupes de la société civile. Cependant, son impact reste le plus fort dans les pays en développement.
Les effets de la corruption sont dévastateurs : elle mine la stabilité politique, sociale et économique et elle menace la sécurité et la sûreté de la société civile dans son ensemble.
La corruption est un terreau fertile pour les activités criminelles organisées, y compris pour le terrorisme, puisque les malfaiteurs bénéficient de la complicité de fonctionnaires corrompus pour mener leurs activités illicites.
La mondialisation de l’économie a fait de la corruption une infraction sans frontières. Le monde compétitif du commerce international expose les entreprises au risque de pots-de-vin et de pratiques financières frauduleuses.
Les transactions liées à la corruption peuvent se dérouler sur plusieurs territoires nationaux, rendant les enquêtes de police ultérieures complexes et chronophages.
MARCHANDISES ILLICITES
Les groupes criminels produisent et vendent divers médicaments et marchandises illicites qui mettent en danger les consommateurs.
Aucun produit, pas même les médicaments, l’alcool, les appareils électroniques et les matériaux de construction, n’est à l’abris de la falsification, la contrefaçon ou l’adultération.
Les répercussions de la contrefaçon touchent la société tout entière, et en particulier les entreprises produisant et vendant des produits licites. Les gouvernements perdent des recettes fiscales sur les produits fabriqués ou vendus sur le marché noir, tandis que les consommateurs sont exposés à des produits non conformes, voire dangereux.
TRAFIC D’ARMES À FEU
Il n’en existe pas deux pareilles.
Chaque armes à feu est un unique et peut-être identifier à l’aide du numéro de série, de la marque, du modèle et du calibre.
PROBLÉMATIQUE
L’utilisation d’armes à feu par des criminels compromet la sécurité des citoyens du monde entier. Outre leur utilisation évidente lors de vols à main armée et de meurtres, elles interviennent également dans le cadre de nombreuses autres infractions, telles que la corruption, la criminalité environnementale, la traite d’êtres humains, la piraterie maritime, la criminalité organisée et les activités terroristes.
Les armes légères et de petit calibre sont faciles à dissimuler et transporter, et leur trafic représente une activité lucrative qui alimente et finance d’autres infractions liées à la grande criminalité.
TRAFIC DE STUPÉFIANTS
Les criminels ne manquent pas d’imagination. Les autorités de police doivent se tenir informées des drogues de synthèse et itinéraires de trafic découverts par les criminels.
PROBLÉMATIQUE
Les réseaux criminels s’adonnent au trafic de divers stupéfiants, dont le cannabis, la cocaïne, l’héroïne et la méthamphétamine. La perméabilité accrue des frontières internationales a favorisé l’essor de la toxicomanie et l’accessibilité des stupéfiants à l’échelle mondiale.
Les principaux acteurs de ce commerce international sont les cultivateurs, les producteurs, les transporteurs, les fournisseurs et les revendeurs. Ce trafic concerne la plupart de nos pays membres, dont il compromet la stabilité politique et économique, sans compter qu’il détruit la vie de nombreuses personnes et fragilise les communautés touchées. Les utilisateurs finaux et toxicomanes sont bien souvent les victimes d’un réseau puissant et manipulateur.
Le trafic de stupéfiants est généralement associé à d’autres formes de criminalité telles que le blanchiment d’argent et la corruption, tandis que les itinéraires de trafic peuvent être utilisés par les réseaux criminels pour transporter d’autres produits illicites.
Les criminels inventent sans cesse de nouvelles méthodes de dissimulation afin de transporter des stupéfiants illicites, ce qui en complique la détection pour les services chargés de l’application de la loi. De plus, de nouvelles drogues de synthèse sont régulièrement produites ; les autorités de police doivent donc être au fait des tendances et produits en vogue sur le marché illicite.
TRAITE D’ÊTRES HUMAINS
Une simple marchandise.
Pour les malfaiteurs, les victimes de traite sont une simple marchandise qui peut être utilisée et même vendu au nom du gain financier. Il y’a un mépris total pour les droits de l’homme et la dignité humaine.
Les vulnérabilités des victimes sont ciblées et ces dernières font l’objet d’une traite entre pays et entre régions après usage de la tromperie ou de la coercition.
Lorsqu’elles arrivent à leur destination, elles sont privées de leur autonomie, de leur liberté de mouvement et de leurs choix, et elles sont forcées de travailler dans des conditions précaires. Elles doivent souvent faire face à différentes formes d’abus physique et psychologique.
La traite d’êtres humains est liée à un grand nombre d’infractions, notamment les mouvements de fonds illicites, l’utilisation de documents de voyage frauduleux et la cybercriminalité.
TERRORISME
Le terrorisme recouvre un large éventail de menaces complexes. Nous faisons plus particulièrement porter notre effort sur l’identification des terroristes et la lutte préventive contre leurs activités.
1 Méthodes, mobiles et argents.
Pour identifier les terroristes et désorganiser leurs activités, il est essentiel de comprendre ces différents éléments et de partager les informations dont on dispose a leur sujet.
2 Dissuader, détecter et déjouer
Ces notions sont au cœur de notre formation de police sur l’utilisation de matières chimiques pour commettre des attentats terroristes.
Le terrorisme recouvre un large éventail de menaces complexes : terrorisme organisé dans les zones de conflit, combattants terroristes étrangers, « loups solitaires » radicalisés, ou encore attentats aux matières chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et aux explosifs.
– Réseaux terroristes
Les groupes terroristes incitent dans le monde entier des personnes, souvent jeunes, à partir de chez elles pour se rendre dans les zones de conflit, principalement en Iraq et en Syrie, et de plus en plus en Libye. La manière dont les nouvelles recrues sont ciblées puis radicalisées a changé avec l’essor des médias sociaux et d’autres canaux de communication numériques.
Les données biométriques jouent un rôle de plus en plus important s’agissant d’identifier les combattants terroristes étrangers et de les empêcher de franchir les frontières. Nous encourageons par ailleurs l’échange entre les armées et les services de police de données recueillies dans les zones de combat.
Par l’intermédiaire d’INTERPOL, les autorités de police de toutes les régions du monde peuvent partager des renseignements et des alertes sur les réseaux terroristes transnationaux afin de mieux comprendre leurs méthodes, leurs mobiles et leur financement, et de parvenir ainsi à identifier et arrêter des suspects.
– CBRNE
Les attentats terroristes aux matières CBRNE (chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosives) peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur les populations et les infrastructures.
Nous aidons nos pays membres à prévenir ce type d’attentats, à s’y préparer et à y réagir, ce qui suppose de mettre en place des dispositifs de prévention et de réponse coordonnés par les différents services concernés, à savoir les autorités de police, les douanes, les services chargés des contrôles aux frontières, les professionnels de la santé publique, l’armée ainsi que les services de renseignement et ceux chargés de la gestion de l’environnement.
Pour ce faire, nous nous appuyons sur trois leviers : le partage des informations et l’analyse des renseignements, le renforcement des capacités et la formation, et l’appui opérationnel.
Ces activités s’inscrivent dans le cadre de la résolution 1540(2004) du Conseil de sécurité de l’ONU, laquelle reconnaît le caractère essentiel des contrôles aux frontières et du travail de police pour empêcher la prolifération des armes chimiques, biologiques et nucléaires, ainsi que leur détournement par des acteurs non étatiques.
Cybermonnaies
L’avènement des cybermonnaies telles que le bitcoin facilite la criminalité financière, et en particulier le blanchiment d’argent.
First ligth
Cette opération cible les centres d’appel qui démarche leurs victimes pour les inciter à verser de l’argent.
Problématique
Le vol, la fraude, la tromperie, le chantage, la corruption, le blanchiment d’argent… Les moyens de gagner de l’argent illégalement ne manquent pas ! Ceux que l’on appelle les « criminels en col blanc » engrangent des bénéfices juteux en prenant peu de risques.
La criminalité financière va du simple vol ou fraude commis par des individus malintentionnés à des opérations d’envergure orchestrées par des criminels organisés présents sur tous les continents. La gravité de ces activités criminelles ne doit pas être sous-estimée car, outre leurs répercussions économiques et sociales, elles sont souvent étroitement liées à la criminalité violente, voire au terrorisme.
La criminalité financière nous concerne tous et a gagné beaucoup de terrain grâce aux progrès technologiques rapides.
Les bandes organisées opèrent à l’échelle internationale afin d’éviter d’être repérées et les fonds volés franchissent plusieurs frontières physiques et virtuelles avant d’arriver à leur destination. C’est en cela que nos réseaux policiers mondiaux jouent un rôle crucial.